La CAN et nous: Que de leçons à retenir!

Publié le par kafka1

Même si le Onze national a brillé par son absence lors de la récente CAN angolaise, le public marocain a trouvé quelques raisons de s'y intéresser. Plus d'un enseignement en a été tiré.
Par Habib Adil

Et c'est en toute logique que l'équipe de l'Algérie était la plus suivie. Elle rappelait son homologue marocaine de la belle époque. Le même style de jeu, le même registre technique mis au service du résulatat quant tout baigne. Mais aussi les mêmes gaffes et le même caractère au moment où l'on attend le plus de son équipe. C'est ainsi que cette équipe d'Algérie composée, à l'instar du Maroc, d'une majorité de joueurs évoluant à l'étranger, a notamment sorti un match mémorial contre la côte d'Ivoire avant de succomber de manière plutôt lamentable face à l'Egypte. et c'est là que la plupart des marocains ont porté tous espoirs sur celle-ci. D'ailleurs, c'est la seule à avoir fait un sans faute époustouflant. Et s'il y avait un modèle à adopter durant cette CAN 2010, c'est bien celui de l'Egypte.
Et ce n'est pas par hasard qu'elle s'est transformée en une machine à gagner depuis le premier match jusqu'au denrier, avec à la clé, un impressionnant sacre continental, le troisième d'affilée. La force de cette équipe réside en son homogénéité, laquelle se trouve être la conséquence logique d'une continuité au niveau du staff technique que chapeaute le désormais légendaire Hassan Chahata. C'est le même groupe, avec entre autres éléments chevronnés, un capitaine, Ahmed Hassan en l'occurrence et l'infranchissable keeper Issam Hadari, qui ont à leur actif trois coupes d'Afrique.
Et quand il s'agit d'apporter quelques "retouches", c'est par doses homéopathiques. Et comme par magie, cela réussit pratiquement à tous les coups. Un Gedou, très contesté, puisque manquant d'expérience internationale, a réussi un carton pleinpour s'imposer en premier buteur de l'édition faisant ainsi la nique à un certain Drogba et autres Eto'o entre autres supers stars. Et justement, il y a lieu de retenir dans la foulée, qu'une constellation d'étoiles ne vous donne pas droit forcément à une équipe invincible.
Et comment d'ailleurs ne pas apprécier l'exploit servi par l'équipe du Ghana qui a dû passer de ses célibrissimes stars pour compter sur les récents champions du monde juniors? C'est surtout cette leçon qu'il faut chercher à assimiler. Le Ghana a toujouors su forcer le respect au niveau des cadets et des juniors. et à l'échelon mondial! il ne faut pas donc s'étonner s'il arrive à s'illustrer à un niveau supérieur. Il faut toutefois se garder de chercher à aboutir à des conclusions hâtives. Si l'Egypte a gagné, c'est parce qu'elle a, à sa tête, un entraineur du terroir. Des Chehata ou des Sâadane ne courent pas les rues. Et ce n'est sûremetn pas parce qu'ils sont égyptiens ou algériens qu'ils sont bons. Non, c'est sûrement parce qu'il s'agit justemenbt de bons entraîneurs.

Publié dans Sport

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